Publié le 15 mars 2024

En Islande, le plus grand luxe n’est pas payant : c’est l’eau d’une pureté exceptionnelle qui coule gratuitement de chaque robinet.

  • L’eau du robinet (« Kranavatn ») provient directement des glaciers et sources, sans aucun traitement chimique.
  • Acheter de l’eau en bouteille est une aberration écologique et économique, car elle est souvent moins pure et beaucoup plus chère que le lait.

Recommandation : Oubliez les supermarchés et équipez-vous d’une gourde. Le véritable or bleu islandais est une expérience à part entière, gratuite et à portée de main.

Quand on évoque l’Islande, l’imaginaire s’enflamme de volcans rougeoyants, de glaciers monumentaux et du ballet céleste des aurores boréales. On pense au feu, à la glace, à la terre qui gronde. Pourtant, un élément, aussi omniprésent que discret, orchestre la symphonie de ces paysages : l’eau. Souvent reléguée au rang de décor ou de simple ressource, elle est en réalité le personnage principal du grand récit islandais, une entité vivante dont les métamorphoses racontent l’âme de l’île.

La plupart des guides vous diront qu’elle est potable, que les sources chaudes sont relaxantes ou que les cascades sont belles. Mais cette approche factuelle manque l’essentiel. Et si la véritable clé pour comprendre l’Islande n’était pas de regarder ses paysages, mais d’apprendre à lire son eau ? De la voir non pas comme un acquis, mais comme un trésor national aux multiples visages : une mémoire solide et bleue dans les glaciers, un souffle chaud et sulfureux venu des entrailles de la Terre, une pureté liquide si absolue qu’elle en devient une fenêtre sur le monde.

Cet article vous invite à un voyage différent. Nous n’allons pas simplement lister des points d’intérêt, mais suivre le cycle poétique de l’or bleu islandais. En explorant ses états, ses couleurs et ses saveurs, nous allons découvrir pourquoi l’eau est la plus grande attraction d’Islande, une attraction que vous pouvez goûter, ressentir et admirer, souvent gratuitement.

Pour vous guider dans cette exploration de l’âme liquide de l’Islande, nous aborderons les différentes facettes de ce trésor national, de l’absurdité d’acheter de l’eau en bouteille aux secrets de sa couleur azur.

Pourquoi acheter de l’eau en bouteille en Islande est la pire erreur que vous puissiez faire

Imaginez entrer dans une bijouterie pour acheter un diamant synthétique alors que des diamants parfaits sont distribués gratuitement à l’entrée. C’est précisément ce que vous faites en achetant de l’eau en bouteille en Islande. C’est une erreur non seulement pour votre portefeuille, mais aussi pour la planète et, paradoxalement, pour la qualité de ce que vous buvez. L’eau du robinet, fièrement baptisée « Kranavatn » dans une campagne de promotion nationale, est l’une des plus pures au monde. Issue de la fonte des glaciers et filtrée naturellement par des couches de roche volcanique, elle arrive à votre verre sans aucun traitement chimique.

Le coût est le premier argument massue. Une bouteille d’eau d’1,5 litre peut facilement vous coûter autour de 1,95€, un prix exorbitant quand l’alternative est gratuite et infinie. Pire encore, certaines eaux en bouteille vendues aux touristes ne sont rien d’autre que de l’eau municipale… embouteillée. L’impact environnemental est tout aussi désastreux : vous payez pour un emballage plastique, souvent importé, qui génère des déchets inutiles dans un écosystème d’une pureté rare. La campagne Kranavatn, menée par Inspired by Iceland, vise justement à sensibiliser les voyageurs à ce trésor liquide et à les encourager à adopter le réflexe local : remplir sa gourde n’importe où.

Le tableau suivant résume l’absurdité de la situation en comparant les deux options. Il met en évidence le non-sens économique et écologique de préférer une solution industrielle à une ressource naturelle d’exception.

Eau du robinet vs eau en bouteille en Islande
Critère Eau du robinet Eau en bouteille
Coût Gratuite 1,95€ à 2,50€/litre
Source Glaciers et sources naturelles Souvent l’eau municipale embouteillée
Impact environnemental Zéro emballage Plastique importé
Qualité gustative Fraîche, pure, neutre Identique à l’eau du robinet

Boire l’eau du robinet en Islande n’est donc pas seulement un conseil pratique, c’est le premier pas pour communier avec la nature de l’île et respecter la culture locale qui vénère cette ressource précieuse.

Le secret des grottes de glace : pourquoi la glace des glaciers est-elle si bleue ?

L’eau en Islande n’est pas seulement un breuvage ; elle est aussi une matière, une mémoire solide. Lorsque vous pénétrez dans une grotte de glace, vous n’entrez pas dans une simple cavité gelée, vous voyagez à l’intérieur d’un glacier millénaire. La lumière qui vous entoure n’est pas blanche, mais d’un bleu saphir si intense qu’il semble surnaturel. Ce n’est pas de la magie, mais de la physique poétique. Contrairement à la neige fraîche, qui est pleine de bulles d’air diffusant la lumière dans toutes les directions (la rendant blanche), la glace d’un glacier est extrêmement dense.

Au fil des siècles, le poids des couches de neige successives a comprimé la glace, expulsant presque tout l’air. Lorsque la lumière du soleil pénètre cette glace compacte, elle parcourt une longue distance à travers les cristaux. Pendant ce trajet, la glace absorbe les longueurs d’onde les plus longues du spectre lumineux (le rouge, l’orange, le jaune), ne laissant que le bleu et le cyan se réfléchir jusqu’à votre œil. Plus la glace est dense et pure, plus le bleu est profond. Ce que vous voyez, c’est la signature lumineuse de l’eau dans son état le plus pur et le plus dense.

Intérieur d'une grotte de glace islandaise aux reflets bleus intenses

Cette couleur est la preuve visible du temps et de la pression. Chaque nuance de bleu raconte l’histoire de la compression de la neige, une transformation lente qui transforme le flocon éphémère en un joyau cristallin. Comme le décrit si bien un observateur :

Les grottes sont d’un magnifique bleu, baignées par la lumière du soleil filtrée par le glacier

– Voyage-Islande.fr, Vidéos d’Islande

La visite d’une grotte de glace devient alors une leçon d’hydrologie et d’optique, un moment où la science explique la beauté sans rien lui enlever de son mystère.

Bruarfoss : à la recherche de la cascade la plus bleue d’Islande

Si la glace nous montre l’eau dans sa mémoire solide, les rivières et cascades la révèlent dans son mouvement perpétuel. Et nulle part ailleurs ce mouvement n’est plus envoûtant qu’à Bruarfoss. Souvent surnommée « la cascade la plus bleue d’Islande », elle n’est pas la plus haute ni la plus puissante, mais sa couleur est une énigme hypnotique. Son bleu n’est pas transparent, mais laiteux, presque électrique. Ce spectacle est le fruit d’une alchimie unique, née au cœur des glaciers qui recouvrent plus de 11% de la superficie du pays.

L’eau de la rivière Brúará qui alimente la cascade est une eau de fonte glaciaire. En s’écoulant, elle charrie des sédiments extrêmement fins, des particules de roche volcanique broyées par le glacier, que l’on appelle « farine glaciaire ». Ces particules restent en suspension dans l’eau et, tout comme la glace dense, elles diffusent la lumière du soleil. Elles absorbent certaines longueurs d’onde et en réfléchissent d’autres, principalement le bleu et le vert. C’est cette interaction entre la lumière, l’eau pure et ces sédiments microscopiques qui donne à Bruarfoss sa teinte azur irréelle.

Observer cette couleur n’est pas toujours garanti ; c’est une quête qui dépend des conditions. Pour surprendre l’âme azur de la cascade, il faut choisir son moment. Un temps ensoleillé est essentiel, car sans lumière directe, le bleu s’estompe. Les jours suivant de fortes pluies sont à éviter, car l’eau se charge de sédiments plus grossiers qui la rendent trouble et grise. C’est en venant par une journée claire, idéalement en fin de journée lorsque la lumière dorée contraste avec le bleu froid, que le spectacle est à son apogée. Il faut alors prendre le temps, se déplacer le long de la rive pour observer les nuances changer avec chaque angle de vue.

La beauté de Bruarfoss nous enseigne que même l’eau des rivières, que l’on pourrait croire simple, possède une signature chimique et physique qui la rend unique, une véritable œuvre d’art liquide en constante évolution.

Pourquoi l’eau chaude sent l’œuf pourri en Islande (et pourquoi ce n’est pas grave)

Après le spectacle visuel de l’eau froide, place à l’expérience olfactive de l’eau chaude. En ouvrant le robinet d’eau chaude ou en prenant une douche, vous serez probablement surpris par une odeur caractéristique d’œuf pourri. Pas de panique, ce n’est pas un signe de contamination, mais au contraire, la preuve vivante de la nature géothermique de l’Islande. C’est le parfum de la Terre qui s’invite dans votre salle de bain. Cette odeur est due à la présence de soufre dans l’eau chaude.

L’Islande repose sur un point chaud du globe, où l’activité volcanique est intense. L’eau de pluie qui s’infiltre dans le sol est chauffée par le magma sous-jacent et se charge en minéraux, notamment en composés soufrés. Cette eau géothermique est directement pompée et acheminée vers les habitations pour le chauffage et l’eau chaude sanitaire, sans traitement majeur. L’odeur que vous sentez est donc celle de l’eau naturelle, tout juste sortie des profondeurs de la Terre. Il est crucial de noter que le réseau d’eau froide est totalement séparé. L’eau potable, elle, est une eau de source de surface, pure et sans odeur.

Cette signature olfactive n’est pas uniforme à travers le pays. Elle est un marqueur de la géologie locale. Comme le souligne un expert :

L’odeur de soufre varie selon les régions. Dans le nord, vous remarquerez peut-être une odeur plus forte que dans le sud à Reykjavik

– Islande24, Guide de l’eau du robinet en Islande

Cette odeur, qui peut dérouter au premier abord, est en réalité un rappel constant de la puissance naturelle qui anime l’île. Elle est totalement inoffensive pour la santé. Après un jour ou deux, la plupart des visiteurs ne la remarquent même plus, s’habituant à ce dialogue sensoriel unique avec la planète.

C’est une expérience sensorielle qui ancre le voyageur dans la réalité d’une terre géologiquement active, où la nature n’est jamais vraiment domestiquée.

L’eau islandaise est-elle vraiment la meilleure du monde ?

La question est posée. Face à tant de pureté et de singularité, il est tentant de décerner à l’eau islandaise le titre de « meilleure du monde ». Objectivement, elle possède des qualités exceptionnelles. Avec un pH naturellement alcalin (souvent autour de 8,5) et une absence quasi totale de polluants, de chlore ou de nitrates, sa composition chimique est irréprochable. Elle ne subit aucun traitement de purification, car elle est déjà pure à la source. C’est un produit de luxe offert par la nature. Un fait économique étonnant vient appuyer cette idée : l’eau en bouteille y est souvent plus chère que le lait. Une comparaison de prix surprenante a montré une bouteille d’eau à 165 couronnes islandaises contre 142 pour un litre de lait.

Ce paradoxe économique souligne la valeur intrinsèque de l’eau gratuite du robinet. Mais au-delà des chiffres, la « meilleure » eau est aussi une affaire de goût. Le goût de l’eau islandaise est souvent décrit comme neutre, frais et incroyablement léger. Cette neutralité est la marque des eaux très peu minéralisées. Elle ne laisse aucun arrière-goût, juste une sensation de pure hydratation. Pour de nombreux voyageurs, boire l’eau des rivières (quand elles sont claires et issues de sources directes, loin des zones agricoles) est une expérience inoubliable, un contact direct avec le cycle de l’eau le plus pur qui soit.

Cependant, le titre de « meilleure du monde » relève aussi de la fierté nationale. Les Islandais ont une conscience aiguë de la qualité de leur eau et un attachement profond à cette ressource. Ils sont les premiers ambassadeurs du « Kranavatn ». Cet engagement est palpable et contagieux, comme le résume ce témoignage :

Si vous vous demandez si l’eau du robinet est potable en Islande, la réponse est un oui retentissant. Si vous recherchez une bonne eau du robinet, l’Islande est le lieu idéal

Islande24

Au final, peu importe le classement. L’eau islandaise est une démonstration magistrale de ce que la nature peut produire lorsqu’elle est préservée. C’est une référence, un étalon de pureté qui redéfinit nos attentes vis-à-vis de ce que nous buvons.

Voir à 100 mètres sous l’eau : le miracle de la pureté de l’eau de Silfra

Si l’on devait choisir un seul lieu pour incarner la pureté absolue de l’eau islandaise, ce serait la faille de Silfra. Située dans le parc national de Þingvellir, cet endroit n’est pas seulement une merveille géologique — c’est la seule fissure au monde où l’on peut nager entre les plaques tectoniques nord-américaine et eurasienne — c’est aussi un sanctuaire aquatique. L’eau de Silfra offre une visibilité sous-marine de plus de 100 mètres. Ce n’est pas une hyperbole ; c’est un fait. Flotter dans cette eau, c’est avoir la sensation de voler dans un air liquide et cristallin.

Ce miracle de transparence est le résultat d’un long voyage. L’eau de Silfra provient du glacier Langjökull, situé à une cinquantaine de kilomètres. Elle met entre 30 et 100 ans à parcourir cette distance, en étant lentement filtrée par des kilomètres de roche de lave poreuse. Ce processus de filtration naturel est si efficace qu’à son arrivée dans la faille, l’eau est d’une pureté microbiologique inégalée. Elle est si pure qu’elle est presque stérile, et si froide (entre 2 et 4°C toute l’année) qu’aucune vie ne peut s’y développer pour troubler sa clarté.

Plongeur flottant entre deux plaques tectoniques dans les eaux cristallines de Silfra

Plonger ou faire du snorkeling à Silfra est une expérience quasi mystique. La lumière du soleil pénètre profondément, créant des cathédrales de bleu et de vert. Le silence est total, seulement interrompu par sa propre respiration. C’est une immersion dans la pureté originelle.

L’expérience de plongée à Silfra

De nombreux voyageurs témoignent de l’aspect unique de cette aventure. Tenter une session de snorkeling à Silfra, même en plein mois d’octobre avec une combinaison étanche, permet de nager littéralement entre deux continents dans une eau dont la pureté est si extrême qu’elle semble irréelle. C’est une confrontation directe avec la grandeur géologique et l’incroyable limpidité de l’eau islandaise.

Ici, l’eau n’est plus seulement une boisson ou un paysage, elle devient une dimension à part entière, une fenêtre transparente ouverte sur les fondations de notre planète.

L’erreur qui peut vous gâcher l’expérience : oublier de boire de l’eau dans un bain chaud

Le voyage de l’eau islandaise nous mène maintenant à sa forme la plus réconfortante : les sources chaudes. Se prélasser dans un « hot pot » naturel ou un lagon géothermique est un rituel incontournable. Pourtant, au milieu de cette relaxation bienheureuse, une erreur simple peut transformer le plaisir en malaise : oublier de boire de l’eau. Ironiquement, c’est au moment où vous êtes entièrement immergé dans l’eau que le risque de déshydratation est le plus grand.

L’eau des sources chaudes islandaises peut atteindre des températures élevées, souvent jusqu’à 40°C. Dans cet environnement, votre corps transpire abondamment pour réguler sa température, même si vous ne le sentez pas car vous êtes dans l’eau. Cette perte de fluide rapide, si elle n’est pas compensée, peut entraîner des maux de tête, des étourdissements, voire des évanouissements. L’expérience de détente peut alors virer au cauchemar. C’est pourquoi l’hydratation n’est pas une option, mais une nécessité absolue lors de la pratique du bain chaud.

Pour profiter pleinement et en toute sécurité, il faut adopter un véritable protocole d’hydratation. Boire de l’eau froide avant, pendant et après le bain est la règle d’or. Les Islandais, maîtres en l’art du bain, ont souvent une bouteille d’eau à portée de main au bord du bassin. Ce simple geste permet de prolonger le plaisir et d’éviter les désagréments.

Votre rituel d’hydratation pour un bain parfait :

  1. Boire un grand verre d’eau avant d’entrer dans le bain pour préparer votre corps.
  2. Emporter une bouteille d’eau froide (idéalement une gourde remplie de « Kranavatn ») au bord du bassin.
  3. Prendre l’habitude de boire quelques gorgées toutes les 15-20 minutes passées dans l’eau chaude.
  4. S’hydrater abondamment après la séance de bain pour reconstituer les fluides perdus.
  5. Alterner entre le bain chaud et des pauses à l’air frais pour aider votre corps à réguler sa température.

Ainsi, le dialogue entre vous et l’eau chaude islandaise reste un pur moment de bien-être, sans le moindre risque.

À retenir

  • L’eau du robinet en Islande (« Kranavatn ») est un trésor national, plus pur, moins cher et plus écologique que n’importe quelle eau en bouteille.
  • La couleur bleue intense de la glace des glaciers et de certaines cascades comme Bruarfoss est un phénomène optique lié à la pureté et à la densité de l’eau, qui filtre la lumière.
  • Les bains dans les sources chaudes, un rituel culturel majeur, exigent une hydratation constante avec de l’eau froide pour contrer la déshydratation causée par la chaleur.

L’art du bain en Islande : le guide complet des sources chaudes, du lagon de luxe au « hot pot » secret

Le cycle de l’eau islandaise trouve sa conclusion la plus conviviale dans la culture du bain. Bien plus qu’une simple activité de détente, le bain dans les sources chaudes est une institution sociale, un pilier de la vie islandaise. Des luxueux lagons comme le Blue Lagoon, avec ses eaux laiteuses riches en silice, aux « hot pots » rustiques et secrets perdus dans la nature, chaque bain est une porte d’entrée vers l’âme du pays. Ces lieux sont les véritables forums de la société islandaise.

L’étude de bains historiques, comme celui de Snorralaug, utilisé au 13ème siècle par le poète et historien Snorri Sturluson, prouve que cette tradition est ancrée dans l’ADN de la nation depuis l’ère des Vikings. C’est un héritage qui se perpétue aujourd’hui dans les piscines municipales de chaque village. C’est ici que les Islandais de tous âges et de toutes conditions se retrouvent après le travail pour se relaxer, discuter et échanger. Comme le résume un guide culturel :

Le ‘hot pot’ est l’équivalent islandais du café ou du pub. C’est le lieu de la conversation, du débat politique et de la cohésion sociale

– Guide des sources chaudes, Icelandic Frenchies

Pour le voyageur, participer à ce rituel, c’est s’offrir bien plus qu’un moment de détente. C’est une occasion unique de rencontrer des locaux dans un cadre informel, de s’immerger dans le rythme de vie islandais et de comprendre comment cet élément naturel, l’eau chaude, cimente la communauté. Que vous choisissiez un lagon aménagé ou une source sauvage, l’expérience est un dialogue intime avec la nature et la culture locales.

En planifiant votre voyage, considérez l’eau non plus comme un détail, mais comme une série d’expériences à part entière. Goûtez sa pureté au robinet, admirez sa couleur dans un glacier, sentez son parfum dans votre douche, et partagez sa chaleur dans un bain. C’est en vivant l’eau que vous vivrez véritablement l’Islande.

Questions fréquentes sur l’eau en Islande

L’eau chaude qui sent le soufre est-elle dangereuse ?

Ne vous inquiétez pas: vous ne boirez pas d’eau infusée de soufre. Le goût de l’eau du robinet n’est absolument pas lié à l’odeur.

D’où vient cette odeur de soufre ?

Il s’agit uniquement de l’eau chaude. L’Islande est une île volcanique chauffée par la géothermie, c’est donc une chose tout à fait normale, comme dans une zone géothermique comme Hverir.

Cette odeur affecte-t-elle le goût de l’eau potable ?

L’eau islandaise coule sur les glaciers du pays et elle a le goût frais d’une source naturelle. C’est l’eau la plus pure et la plus propre que vous puissiez boire.

Rédigé par Benoît Rocher, Benoît Rocher est un géographe et guide d'aventure avec 15 ans d'expérience sur le terrain, spécialisé dans les environnements volcaniques et glaciaires. Sa connaissance intime des paysages islandais en fait une référence pour comprendre les forces de la nature.