Publié le 12 mai 2025

On pense souvent que les trésors de l’Islande sont ses volcans et ses glaciers. Pourtant, la véritable richesse du pays ne se contemple pas, elle se déguste. Elle réside dans une approche révolutionnaire de l’océan, où l’ingéniosité anti-gaspillage et une pêche raisonnée ont transformé chaque produit de la mer en un pilier économique, culturel et gastronomique. Cet article vous plonge au cœur de cette économie circulaire marine, bien au-delà du simple filet de poisson.

Quand on évoque l’Islande, des images de paysages spectaculaires s’imposent : des aurores boréales dansant dans le ciel, des glaciers millénaires et des volcans crachant du feu. On imagine une terre sauvage, presque primitive. Cette vision, bien que juste, occulte l’essentiel de l’identité islandaise, une identité qui ne vient pas de la terre, mais de la mer. L’océan Atlantique Nord, froid et impitoyable, est le véritable cœur battant de la nation, la source de sa prospérité et le gardien de son âme culinaire.

Bien sûr, l’idée de manger du poisson en Islande n’a rien de surprenant. Mais si la véritable clé n’était pas simplement de savoir *quel* poisson goûter, mais de comprendre *comment* les Islandais ont transformé cette ressource en un modèle de durabilité et d’innovation ? L’histoire de la cuisine islandaise n’est pas celle d’une simple survie face aux éléments, mais celle d’une ingéniosité remarquable où rien ne se perd. De la valorisation de chaque partie du cabillaud à la création de plats réconfortants à partir des restes, la culture marine islandaise est une leçon d’économie circulaire avant l’heure.

Ce voyage culinaire vous emmènera au-delà des clichés. Nous verrons comment le cabillaud est devenu bien plus qu’un aliment, explorerons les autres trésors que recèlent les eaux islandaises, et découvrirons comment des plats traditionnels comme le Plokkfiskur racontent cette histoire de respect et d’inventivité. Préparez-vous à voir l’Islande non plus comme une simple île, mais comme une nation-océan.

Pour une immersion visuelle dans les paysages grandioses qui façonnent cette culture si particulière, la vidéo suivante vous offre un aperçu du feu et de la glace qui définissent l’Islande, complétant parfaitement les découvertes culinaires que nous allons explorer.

Pour naviguer à travers les différentes facettes de cette richesse marine, ce guide explore les piliers de la gastronomie islandaise, des espèces emblématiques aux plats qui racontent l’histoire du pays.

Le cabillaud islandais : l’histoire derrière le meilleur poisson du monde

Le cabillaud, ou *Þorskur*, n’est pas un poisson comme les autres en Islande ; il est le fondement de la nation. Surnommé « l’or blanc », il a façonné l’économie, la politique et la culture du pays pendant des siècles. Mais ce qui rend le cabillaud islandais si exceptionnel aujourd’hui, ce n’est pas seulement la qualité de sa chair, issue d’eaux froides et pures gérées par des quotas de pêche stricts. C’est surtout l’extraordinaire ingéniosité déployée pour que rien, absolument rien, ne soit gaspillé.

Cette philosophie de la valorisation intégrale est au cœur du modèle islandais. Des entreprises comme Brim ont poussé cette logique à son paroxysme, créant une véritable économie circulaire marine. Les têtes sont séchées et exportées, les arêtes transformées en calcium, les viscères en enzymes, et la peau en un produit médical révolutionnaire pour les grands brûlés, capable de générer près de 5000 € par jour. Chaque partie du poisson trouve une application à haute valeur ajoutée, bien loin de l’image du simple filet vendu en supermarché.

Cette approche est plus qu’économique, elle est culturelle. Comme le résume parfaitement Greta Maria Gretarsdottir, une figure de cette industrie innovante, dans le journal Le Monde :

« On ne jette presque rien. On cherche chaque jour comment gaspiller un peu moins encore »

– Greta Maria Gretarsdottir, Le Monde

Goûter un simple filet de cabillaud en Islande, c’est donc déguster la partie la plus visible d’un iceberg d’innovation. C’est comprendre qu’ici, la ressource marine est un trésor traité avec un respect et une intelligence qui forcent l’admiration. Le « meilleur poisson du monde » l’est moins par son goût que par l’écosystème vertueux qu’il a engendré.

Au-delà du cabillaud : 4 trésors de la mer à goûter absolument en Islande

Si le cabillaud est roi, les eaux islandaises regorgent d’autres joyaux qui méritent toute l’attention du voyageur gourmet. S’aventurer au-delà du classique « fish and chips » permet de découvrir la véritable diversité de la faune marine locale et les innovations qui assurent sa pérennité. L’Islande ne se contente pas de pêcher ; elle cultive aussi l’océan avec intelligence.

Parmi ces trésors, quatre se distinguent particulièrement :

  1. L’omble chevalier (*Bleikja*) : Souvent confondu avec son cousin le saumon, ce poisson d’eau douce et froide est une véritable délicatesse. Sa chair est fine, rosée et moins grasse que celle du saumon. L’Islande est un leader mondial de son élevage durable, avec une production atteignant plus de 4 931 tonnes. Des fermes comme Matorka utilisent l’énergie géothermique pour alimenter des systèmes d’aquaculture en circuit fermé, un modèle d’élevage respectueux de l’environnement.
  2. La langoustine (*Humar*) : Ne vous fiez pas à la traduction littérale de « homard » ; le *humar* islandais est bien la langoustine. Pêchée principalement sur la côte sud, sa chair délicate et légèrement sucrée est un luxe à s’offrir, notamment dans une soupe crémeuse (humarsúpa).
  3. Le saumon (*Lax*) : Qu’il soit sauvage, pêché dans les rivières cristallines, ou d’élevage, le saumon islandais est d’une qualité exceptionnelle. Dégustez-le fumé à froid sur du pain de seigle (rúgbrauð) avec un peu de beurre, une spécialité simple et inoubliable.
  4. Le haddock (*Ýsa*) : Moins célèbre que le cabillaud mais tout aussi important dans la cuisine quotidienne des Islandais, le haddock a une chair plus délicate et légèrement plus sucrée. C’est d’ailleurs souvent lui qui est utilisé dans le fameux plat national, le Plokkfiskur.

Votre plan d’action : Déguster les trésors marins de manière responsable

  1. Points de contact : Identifiez les restaurants locaux, les marchés de poissons dans les ports (Hafnarfjörður, Reykjavík) et les fermes aquacoles qui proposent des visites.
  2. Collecte : Listez les spécialités à goûter : omble chevalier fumé, soupe de langoustine, saumon « gravlax », plokkfiskur à base de haddock.
  3. Cohérence : Privilégiez les établissements qui affichent l’origine de leurs produits et mentionnent des pratiques de pêche durable (certification MSC par exemple).
  4. Mémorabilité/émotion : Osez les plats traditionnels plutôt que les options internationales. Discutez avec les pêcheurs ou les chefs pour comprendre l’histoire du produit.
  5. Plan d’intégration : Planifiez un repas dans un restaurant de fruits de mer réputé, un déjeuner simple dans un « food truck » au port, et l’achat de poisson fumé pour un pique-nique.

Le Plokkfiskur : le secret du plat anti-gaspi que tous les Islandais adorent

Pour comprendre l’âme de la cuisine islandaise, il ne faut pas chercher dans les restaurants étoilés, mais dans les cuisines familiales, autour d’un plat fumant et réconfortant : le *Plokkfiskur*. Ce ragoût de poisson, dont le nom signifie simplement « poisson émietté », est l’incarnation parfaite de la philosophie anti-gaspillage qui régit la relation des Islandais avec l’océan. C’est un plat né de la nécessité et élevé au rang de trésor national.

La recette est d’une simplicité désarmante. Elle consiste à utiliser les restes de poisson cuit (généralement du haddock ou du cabillaud) de la veille, de les mélanger à des pommes de terre écrasées, des oignons et une sauce béchamel onctueuse. Chaque famille a sa propre version, parfois agrémentée de fromage, de curry ou d’herbes. Servi traditionnellement avec une tranche de pain de seigle noir (rúgbrauð) et du beurre, c’est le plat réconfortant par excellence, surtout après une journée passée dans le froid et le vent.

L’histoire du Plokkfiskur est celle du bon sens. Dans un pays où chaque ressource était précieuse, jeter les restes d’un poisson si difficilement gagné était impensable. Ce plat est donc le symbole de l’ingéniosité culinaire, la capacité à transformer l’ordinaire en un délice. Il raconte une époque où la durabilité n’était pas un concept marketing, mais une condition de survie.

Bol traditionnel de Plokkfiskur islandais avec pain de seigle en accompagnement

Aujourd’hui, le Plokkfiskur a quitté la sphère purement domestique. De nombreux restaurants le proposent à leur carte, le réinterprétant parfois de manière moderne, mais sans jamais trahir son esprit. En goûter un, c’est bien plus que manger un simple plat de poisson ; c’est prendre part à une tradition, un acte de respect envers la ressource qui a nourri et bâti l’Islande.

La quête de la meilleure soupe de homard d’Islande : notre banc d’essai

Si le Plokkfiskur représente la tradition et l’économie, la soupe de langoustine (*humarsúpa*) incarne le plaisir et la gourmandise. C’est le plat que l’on s’offre pour se réchauffer le corps et l’âme, une célébration de la saveur la plus délicate des eaux islandaises. Comme mentionné, le terme « homard » est un peu trompeur, car il s’agit bien de la langoustine locale (*Nephrops norvegicus*), plus petite, plus fine et plus sucrée que son cousin le homard.

La quête de « la meilleure » soupe de langoustine est un sujet de débat passionné parmi les Islandais et les visiteurs. Chaque port, chaque restaurant, chaque chef a sa recette secrète. Certains la préfèrent très crémeuse et riche, d’autres plus légère avec un bouillon à base de tomates et de légumes, mais toutes ont en commun des morceaux généreux de chair de langoustine, saisis à la perfection pour rester tendres et juteux.

Pour le voyageur, cette quête est un excellent prétexte pour explorer les villages de pêcheurs de la côte sud, la principale zone de capture de la langoustine. Des endroits comme Höfn, Stokkseyri ou Grindavík sont réputés pour leurs restaurants spécialisés. Déguster une *humarsúpa* face à un port battu par les vents est une expérience islandaise authentique. C’est un plat qui connecte directement au terroir marin, un luxe simple qui justifie à lui seul un détour.

Assiette de soupe de langoustine crémeuse avec vue sur un port islandais en arrière-plan

Plutôt qu’un classement définitif, voici trois styles de soupes à rechercher :

  • La Classique Crémeuse : Riche, veloutée, souvent relevée d’un trait de vin blanc et d’aneth. C’est la version la plus réconfortante.
  • La Bisque Corsée : Un bouillon plus foncé, intense, préparé en faisant longuement rôtir les carcasses. Elle offre une saveur de crustacé profonde et complexe.
  • La Légère aux Légumes : Un bouillon plus clair, avec des tomates, du céleri, des carottes, qui met en valeur la fraîcheur de la langoustine sans masquer son goût.

Manger de la baleine en Islande : pourquoi c’est une très mauvaise idée

Aborder la gastronomie marine islandaise impose de traiter un sujet sensible : la consommation de viande de baleine. Le visiteur verra certainement cette option sur les menus de certains restaurants touristiques de Reykjavík, présentée comme une « spécialité locale ». Il est crucial de comprendre que cette affirmation est aujourd’hui largement trompeuse et que céder à la curiosité a des conséquences importantes.

Contrairement à la croyance populaire, la consommation de baleine n’est pas une tradition islandaise ancrée. C’est une pratique relativement récente et surtout, extrêmement marginale. La grande majorité des Islandais ne mange jamais de baleine. La demande est en réalité principalement entretenue par les touristes mal informés qui pensent goûter à un plat authentique. La chasse à la baleine de Minke, l’espèce la plus souvent proposée, ne subsiste que pour satisfaire ce marché artificiel.

Au-delà de l’aspect culturel, il y a des raisons éthiques et écologiques évidentes. Les baleines jouent un rôle vital dans la santé des écosystèmes marins, notamment en fertilisant les océans et en stimulant la production de phytoplancton, qui absorbe d’énormes quantités de CO2. Soutenir la chasse à la baleine, c’est contribuer à affaiblir un allié essentiel dans la lutte contre le changement climatique. De plus, l’Islande s’est engagée à mettre fin à la chasse commerciale, et boycotter cette industrie envoie un message clair et soutient les efforts de conservation.

Enfin, il faut savoir que la viande de baleine contient des niveaux élevés de métaux lourds, comme le mercure, qui peuvent être nocifs pour la santé. En somme, manger de la baleine en Islande, c’est participer à une industrie qui nuit aux océans, qui n’est pas représentative de la culture locale et qui présente des risques sanitaires. Pour un voyageur soucieux de son impact, le choix est simple : il faut l’éviter et se tourner vers les innombrables autres trésors marins durables que le pays a à offrir.

5 spécialités islandaises délicieuses que même les plus difficiles vont adorer

L’exploration culinaire de l’Islande ne doit pas être intimidante. Au-delà des quelques plats qui font la réputation « étrange » de l’île (comme le requin fermenté), il existe une multitude de spécialités accessibles et absolument délicieuses, parfaites pour une première approche en douceur de la gastronomie locale. Ces plats mettent en valeur la qualité exceptionnelle des ingrédients bruts, qu’ils viennent de la mer ou de la terre.

Voici cinq valeurs sûres qui séduiront tous les palais :

  1. Le Kjötsúpa (Soupe d’agneau) : C’est le plat familial par excellence, une soupe consistante et parfumée à base d’agneau, de pommes de terre, de carottes, de rutabaga et d’herbes. L’agneau islandais, élevé en liberté, a une saveur unique. C’est un plat simple, sain et incroyablement réconfortant.
  2. Le saumon fumé sur pain de seigle (Graflax á rúgbrauði) : Une combinaison parfaite. Le pain de seigle islandais est dense, légèrement sucré, souvent cuit grâce à la chaleur géothermique. Garni de saumon fumé de première qualité et d’une touche de beurre, c’est un en-cas ou une entrée simple et élégante.
  3. Le Skyr : Bien plus qu’un simple yaourt, le Skyr est un produit laitier unique, techniquement un fromage frais. Riche en protéines, faible en gras, sa texture est épaisse et crémeuse. Dégustez-le nature, avec des baies locales ou un filet de miel pour un dessert ou un petit-déjeuner sain et typique.
  4. Les Pylsur (Hot-dogs islandais) : Étonnamment, le hot-dog est considéré comme un plat national. La saucisse est faite d’un mélange d’agneau, de porc et de bœuf. La garniture est essentielle : commandez-le « eina með öllu » (un avec tout) pour avoir du ketchup, de la moutarde sucrée, des oignons frits, des oignons crus et une sauce remoulade.
  5. Le poisson frais du jour : Dans n’importe quel restaurant de port, commander le « poisson du jour » est la garantie d’une fraîcheur absolue. Qu’il s’agisse de cabillaud, de lingue ou de flétan, il sera simplement cuit (poêlé ou grillé) pour mettre en valeur sa saveur naturelle, accompagné de pommes de terre et de légumes.

Ces spécialités sont la porte d’entrée idéale pour découvrir que la cuisine islandaise est avant tout une cuisine de produit, où la qualité prime sur la complexité. C’est une gastronomie honnête, savoureuse et profondément liée à son environnement unique.

Pourquoi les macareux pourraient bientôt disparaître d’Islande

L’image du macareux moine, avec son bec coloré et son allure comique, est indissociable de l’Islande. Le pays abrite l’une des plus grandes colonies de macareux au monde, attirant des milliers de visiteurs venus les observer. Cependant, cet oiseau emblématique est aujourd’hui en grand danger, et sa survie est intimement liée à la santé de l’océan qui le nourrit.

La principale menace qui pèse sur les macareux est un effondrement de leur source de nourriture principale : le lançon, un petit poisson argenté. Le réchauffement des eaux de l’Atlantique Nord perturbe les cycles de vie de ces poissons, qui se déplacent vers le nord ou dans des eaux plus profondes, hors de portée des macareux qui ne peuvent plonger qu’à une certaine profondeur. Sans une quantité suffisante de lançons, les parents macareux ne peuvent pas nourrir leurs poussins, appelés « puffling », ce qui entraîne un échec catastrophique de la reproduction.

Depuis plusieurs années, les scientifiques observent un déclin dramatique des populations. Sur certaines des plus grandes colonies, comme celles des îles Westman, le taux de reproduction est proche de zéro. Les poussins meurent de faim dans leur terrier, une tragédie silencieuse qui se joue chaque été. Cette situation est un signal d’alarme puissant sur l’état de l’écosystème marin. Le macareux est une espèce indicatrice : sa détresse est le symptôme d’un déséquilibre bien plus large qui affecte toute la chaîne alimentaire.

La surpêche et la pollution marine viennent aggraver ce tableau déjà sombre. Si la gestion des stocks de cabillaud en Islande est un modèle, la gestion globale de l’écosystème marin reste un défi complexe. La disparition progressive du macareux d’Islande serait une perte irréparable, non seulement pour la biodiversité, mais aussi pour l’identité culturelle du pays. Elle nous rappelle brutalement que la richesse de l’océan est fragile et que sa protection est une responsabilité collective.

À retenir

  • La véritable richesse de l’Islande ne vient pas que de ses paysages, mais de sa gestion innovante et durable de l’océan.
  • Le modèle islandais repose sur la « valorisation intégrale » où chaque partie du poisson est utilisée, créant une économie circulaire marine.
  • Au-delà du cabillaud, l’Islande offre une grande diversité de produits de la mer de haute qualité comme l’omble chevalier, la langoustine et le haddock.

Que manger en Islande : un voyage culinaire pour comprendre l’histoire du pays

Finalement, s’interroger sur « que manger en Islande » revient à poser une question bien plus profonde : comment comprendre ce pays ? La réponse se trouve dans l’assiette, car chaque plat, chaque produit de la mer, raconte une facette de l’histoire et du caractère islandais. Déguster la cuisine locale n’est pas un simple acte de consommation, c’est un véritable dialogue avec la culture et l’environnement.

Le cabillaud et son industrie de valorisation intégrale racontent l’innovation et la résilience d’un peuple qui a su transformer une ressource en un trésor économique et technologique. Le Plokkfiskur, ce plat humble et délicieux, parle de l’ingéniosité née de la nécessité, du respect absolu pour la nourriture et de l’importance des traditions familiales. La soupe de langoustine, quant à elle, révèle une facette plus épicurienne, montrant comment la qualité exceptionnelle d’un produit brut peut donner naissance à une gastronomie raffinée.

Ce voyage culinaire est aussi une leçon de responsabilité. Le sort des macareux nous rappelle que l’océan est un écosystème fragile dont nous dépendons tous. Faire le choix de ne pas consommer de baleine est un acte conscient qui soutient une vision plus durable et respectueuse de la vie marine, une vision que les Islandais eux-mêmes adoptent de plus en plus.

Explorer la richesse marine de l’Islande, c’est donc bien plus qu’une simple expérience touristique. C’est une manière immersive de comprendre comment une nation s’est construite en partenariat avec l’océan. Pour mettre en pratique ces découvertes, l’étape suivante consiste à planifier votre propre itinéraire gourmand à travers les ports et les tables du pays.

Rédigé par Camille Laurent, Camille Laurent est une journaliste gastronomique et lifestyle qui explore les nouvelles scènes culinaires et les tendances bien-être depuis 8 ans. Elle se spécialise dans le lien entre le terroir, la cuisine et la culture du bien-être.