Publié le 15 mai 2024

En Islande, l’abondance de cascades en ‘-foss’ rend le choix impossible. La clé n’est pas de toutes les voir, mais de collectionner les expériences uniques qu’elles proposent.

  • Au lieu de suivre une liste, identifiez la « signature émotionnelle » de chaque cascade : immersion, puissance brute, contemplation ou secret.
  • Votre équipement, notamment un pantalon de pluie, est plus important que la popularité d’un site pour garantir une bonne expérience.

Recommandation : Cartographiez votre voyage non par noms de lieux, mais par types d’émotions recherchées pour créer un itinéraire qui vous est propre.

L’Islande. Ses glaciers, ses volcans, et ses cascades. Partout, des noms imprononçables se terminant par « -foss ». Skógafoss, Seljalandsfoss, Gullfoss, Dettifoss… La liste semble infinie, et pour le voyageur qui prépare son itinéraire, le sentiment d’être submergé arrive vite. Comment choisir ? La plupart des guides proposent des « Top 10 » ou des parcours géographiques le long de la Route 1. Ces approches sont pratiques, mais elles transforment le voyage en une simple checklist, une course pour cocher des noms sur une carte sans vraiment comprendre ce qui les différencie.

Et si la véritable clé n’était pas de visiter plus de cascades, mais de mieux les choisir ? Si au lieu de vous demander « laquelle est la plus belle ? », vous vous demandiez « quelle expérience ai-je envie de vivre ? ». C’est la perspective que nous vous proposons d’adopter : celle d’un chasseur de cascades passionné, qui ne collectionne pas les lieux, mais les émotions. Passer derrière un rideau d’eau, sentir le sol vibrer sous la puissance d’une chute, découvrir une perle cachée ou contempler un tableau vivant de glace et de feu… Chaque cascade a sa propre signature émotionnelle.

Cet article n’est pas une liste de plus. C’est une nouvelle clé de lecture pour déchiffrer le paysage islandais. Nous allons décortiquer les expériences les plus emblématiques pour vous aider à construire non pas le voyage de tout le monde, mais le vôtre. Préparez-vous à transformer votre façon de voir les chutes d’eau islandaises.

Ce guide est conçu pour vous aider à naviguer parmi les trésors liquides de l’Islande. Chaque section explore une facette, une expérience ou une question pratique pour vous permettre de faire des choix éclairés et de vivre pleinement votre aventure.

Passer derrière ou monter au-dessus : le match entre Seljalandsfoss et Skógafoss

Sur la côte sud, à seulement 30 minutes de route l’une de l’autre, se trouvent deux des cascades les plus célèbres d’Islande : Seljalandsfoss et Skógafoss. Pour le voyageur pressé, la question se pose : laquelle choisir ? La réponse ne se trouve pas dans leur hauteur quasi similaire, mais dans la signature émotionnelle radicalement différente qu’elles proposent. Seljalandsfoss est une expérience d’immersion totale. Son point fort est le sentier qui permet de passer derrière son rideau d’eau de 65 mètres. C’est une expérience sensorielle, humide et magique, surtout au coucher du soleil qui illumine la plaine à travers le voile liquide.

Skógafoss, plus large et massive, offre une expérience de contemplation et de puissance. Ici, l’attraction principale est de sentir sa force brute depuis le bas, où les embruns créent des arcs-en-ciel presque permanents par temps ensoleillé. Un escalier de près de 400 marches vous mène au sommet, offrant une vue vertigineuse sur la chute et la côte. C’est un défi physique récompensé par un panorama exceptionnel. Le choix n’est donc pas entre deux cascades, mais entre deux aventures : l’immersion poétique ou la contemplation puissante. Prévoyez un budget pour le stationnement, qui est devenu payant sur les deux sites, avec des coûts avoisinant les 1000 ISK à Skógafoss et 800 ISK à Seljalandsfoss.

Pour vous aider à choisir, ce tableau résume le « match » entre ces deux géantes du Sud.

Comparaison des expériences : Seljalandsfoss vs Skógafoss
Critère Seljalandsfoss Skógafoss
Hauteur 65 mètres 60 mètres
Largeur Plus fine, filet d’eau 25 mètres, plus massive
Expérience unique Passage derrière la cascade Escalier jusqu’au sommet (10-30 min)
Meilleur moment photo Coucher de soleil (orientation ouest) Journée ensoleillée pour les arcs-en-ciel
Type d’expérience Immersive Contemplative et physique
Accessibilité hiver Chemin arrière souvent fermé Escalier praticable mais glissant

Gullfoss : l’histoire de la cascade dorée qui a failli disparaître

Gullfoss, la « cascade dorée », est le joyau du Cercle d’Or. Plus qu’une simple merveille naturelle, elle est un symbole puissant de la conservation en Islande. Sa structure unique, avec deux chutes successives plongeant dans un canyon étroit, est spectaculaire. Par temps ensoleillé, les embruns se parent de reflets dorés, lui donnant son nom. Avec un débit moyen de 130 m³/seconde qui plonge sur 32 mètres, sa puissance est palpable depuis les plateformes d’observation. Mais la véritable âme de Gullfoss réside dans son histoire, celle d’une cascade qui a été sauvée de l’industrialisation.

Visiter Gullfoss, c’est donc collectionner une expérience historique et émotionnelle. C’est rendre hommage à une lutte fondatrice pour la protection de l’environnement en Islande. En vous tenant face à ce géant d’eau, prenez un instant pour penser à cette histoire qui a façonné la relation que les Islandais entretiennent aujourd’hui avec leur nature sauvage.

L’histoire de Sigríður Tómasdóttir, la gardienne de Gullfoss

Au début du 20e siècle, des investisseurs étrangers ambitionnaient de construire un barrage hydroélectrique sur Gullfoss, ce qui aurait fait disparaître la cascade à jamais. Sigríður Tómasdóttir, la fille du fermier propriétaire des terres, s’est farouchement opposée à ce projet. Elle a mené une longue bataille juridique et a même menacé de se jeter dans les flots pour protester. Son combat est devenu un symbole du conservationnisme citoyen islandais, influençant profondément les débats sur l’équilibre entre développement énergétique et protection de la nature qui animent encore le pays aujourd’hui.

Dettifoss : face à la cascade la plus puissante d’Europe

Oubliez la poésie et la finesse. Dettifoss est une démonstration de force brute. Située dans le nord-est de l’Islande, au sein du parc national du Vatnajökull, elle est réputée pour être la cascade la plus puissante d’Europe par son volume d’eau. Ici, l’expérience est primitive, presque intimidante. L’eau, chargée de sédiments glaciaires, est d’un gris opaque et se fracasse dans un canyon avec une violence inouïe. La signature émotionnelle de Dettifoss est sans équivoque : la confrontation avec la puissance écrasante de la nature.

L’approche de la cascade est une expérience en soi. Bien avant de la voir, on l’entend, un grondement sourd et continu qui grandit jusqu’à devenir assourdissant. Puis, on la sent. Le sol se met à vibrer sous les pieds, une sensation qui s’intensifie à mesure que l’on se rapproche du bord du canyon. C’est une rencontre qui engage tous les sens et qui inspire un profond respect.

Le sol vibre à des centaines de mètres, le grondement sourd envahit tout. C’est une cascade qui s’écoute et se ressent physiquement avant même d’être vue.

– Guide local islandais, Guide to Iceland

Le spectacle de cette masse d’eau chaotique est à la fois terrifiant et fascinant, un rappel de notre petitesse face aux forces géologiques.

Vue macro de l'eau bouillonnante de Dettifoss avec embruns et roches basaltiques

Comme le suggère cette image, l’expérience de Dettifoss est texturale et sonore. C’est moins une cascade à photographier dans son ensemble qu’une force à ressentir, un moment de pure contemplation de l’énergie brute de la planète.

Les cascades cachées d’Islande : le guide pour les trouver

Au-delà des icônes photographiées des millions de fois, l’Islande regorge de trésors cachés. Pour le véritable chasseur de cascades, l’expérience la plus gratifiante est souvent celle de la découverte, le sentiment d’être le premier à poser les yeux sur une chute d’eau secrète. Cette quête n’est pas réservée aux explorateurs chevronnés. Avec un peu de méthode et beaucoup de respect pour l’environnement, vous pouvez vous aussi trouver « votre » cascade. La signature émotionnelle ici est le frisson de l’exploration et la récompense de la solitude.

Le secret réside dans l’observation des cartes et du terrain. Les cascades naissent des dénivelés. Cherchez les petites rivières qui descendent des montagnes ou qui se jettent dans les grands fleuves glaciaires, souvent à l’écart de la route principale. Parfois, il suffit de marcher 15 minutes depuis un site très touristique pour se retrouver seul au monde. C’est le cas de Kvernufoss, voisine de Skógafoss, qui offre une expérience similaire à Seljalandsfoss (passer derrière) mais avec une fraction de la foule. Son histoire illustre d’ailleurs parfaitement le cycle de vie d’une cascade « secrète ».

Le cas de Kvernufoss : de la perle secrète au joyau partagé

Autrefois connue seulement des locaux et de quelques initiés, Kvernufoss est devenue populaire grâce au partage sur les réseaux sociaux. Ce qui était une expérience solitaire est maintenant un arrêt de plus en plus fréquenté. Son évolution est une leçon : la découverte est un privilège éphémère. Elle nous questionne sur notre responsabilité en tant que voyageurs. Faut-il partager un secret au risque de le dénaturer ? Pour le chasseur d’expériences, la réponse est souvent de profiter de l’instant et de laisser aux autres la joie de leur propre découverte.

Pour vous lancer dans cette quête, il faut une méthode. Voici les points essentiels à vérifier avant de partir à l’aventure.

Votre plan d’action pour dénicher des cascades secrètes

  1. Analyse cartographique : Sur des cartes topographiques, repérez les rivières traversant des courbes de niveau très resserrées, indiquant un fort dénivelé.
  2. Exploration des affluents : Identifiez les petites rivières qui alimentent les grands cours d’eau, en particulier dans les vallées latérales et les gorges.
  3. Sortir des sentiers battus : Garez-vous et explorez à pied les canyons et vallées qui semblent inaccessibles depuis la route principale, toujours en restant sur les sentiers existants si possible.
  4. Éthique de la découverte : Une fois votre trésor trouvé, résistez à la tentation de le géolocaliser précisément sur les réseaux sociaux pour préserver sa quiétude.
  5. Sécurité avant tout : Informez quelqu’un de votre itinéraire, vérifiez la météo et ne prenez jamais de risques inutiles près des cours d’eau ou des falaises.

L’erreur du débutant : visiter une cascade islandaise sans pantalon de pluie

Vous pouvez avoir le meilleur appareil photo et le plus beau des itinéraires, mais une seule erreur peut gâcher votre expérience : sous-estimer l’humidité. En Islande, « sec » est un concept très relatif. Près des cascades, les embruns (le « spray ») sont omniprésents et peuvent vous tremper jusqu’aux os en quelques minutes, même par temps clair. L’erreur la plus commune du débutant est de se contenter d’une veste imperméable. Or, le vent projette l’eau partout, et un jean mouillé par 5°C est le moyen le plus sûr de vouloir écourter sa visite. La clé d’une expérience réussie est donc un équipement adapté, avec en tête de liste : le pantalon de pluie.

C’est un investissement modeste qui change absolument tout. Il vous permet de vous approcher, de sentir la puissance de la chute, de rester pour la photo parfaite sans vous soucier d’être frigorifié pour le reste de la journée. C’est particulièrement crucial pour des cascades immersives comme Seljalandsfoss. Pensez aussi à protéger votre matériel électronique. Un simple chiffon microfibre pour essuyer constamment votre objectif photo sera votre meilleur allié. Pour optimiser votre visite, il est aussi conseillé d’éviter les foules. Comme le soulignent les experts, pour éviter la foule, il est préférable de visiter les sites en dehors de la plage horaire entre 11h et 16h, qui correspond au pic de fréquentation avec les bus touristiques.

Voici une hiérarchie de l’équipement à prévoir pour ne faire aucun compromis sur votre confort et votre plaisir.

Équipement pour les cascades : essentiel vs. confort
Équipement Importance Justification
Pantalon imperméable Essentiel Protection contre les embruns omniprésents
Veste imperméable à capuche Essentiel Double protection avec la capuche
Chaussures antidérapantes/crampons Essentiel en hiver Sentiers glacés derrière les cascades
Chiffon microfibre pour objectif Crucial pour photographes Nettoyer constamment les gouttelettes
Filtre polarisant Recommandé Gérer reflets et saturer les couleurs
Thermos boisson chaude Confort+ Prolonger l’expérience malgré le froid

Bruarfoss : à la recherche de la cascade la plus bleue d’Islande

Dans un pays où l’eau des cascades est souvent grise (Dettifoss) ou cristalline, Bruarfoss est une anomalie fascinante. Surnommée « la cascade la plus bleue d’Islande », elle n’impressionne ni par sa hauteur, ni par sa puissance, mais par sa couleur. Sa signature émotionnelle est purement esthétique : la contemplation d’une couleur surnaturelle. L’eau affiche une teinte bleu turquoise si intense qu’elle semble irréelle, presque artificielle. C’est une myriade de petites chutes qui convergent dans une gorge étroite, créant un réseau complexe de veines bleutées serpentant à travers la roche volcanique sombre.

L’accès à Bruarfoss a longtemps été compliqué, ce qui a contribué à son mythe. Aujourd’hui, un sentier aménagé permet de l’atteindre après une marche, préservant le sentiment de mérite. La quête de Bruarfoss est une expérience en soi. Ce n’est pas un arrêt rapide sur le bord de la route, mais une petite aventure dont la récompense est ce spectacle chromatique unique. Mais d’où vient cette couleur si particulière ? Selon les géologues, la teinte provient de l’extrême pureté de l’eau. Comme l’explique une analyse scientifique de la couleur de Bruarfoss, l’eau de source glaciaire, lourdement filtrée, absorbe le spectre rouge de la lumière et ne réfléchit que le bleu, créant cette saturation spectaculaire.

Large vue minimaliste de Bruarfoss avec son eau turquoise serpentant entre les roches volcaniques

La photographie de Bruarfoss est un défi. Il s’agit de capturer non pas un moment, mais une couleur. Les jours couverts sont souvent les meilleurs, car une lumière douce et diffuse élimine les reflets et permet à la teinte bleue de révéler toute son intensité. C’est une cascade qui demande de la patience et un œil pour la composition.

Cinq lieux où la glace et le feu s’affrontent sous vos yeux en Islande

L’Islande est la « Terre de Glace et de Feu ». Nulle part ailleurs cette dualité n’est plus visible que dans ses cascades. Beaucoup sont nées de la rencontre de ces deux forces titanesques. L’eau provient de la fonte des glaciers, tandis que le paysage qu’elle sculpte est souvent d’origine volcanique. Collectionner ces cascades, c’est donc lire l’histoire géologique du pays à livre ouvert. Les géologues confirment que la plupart des cascades du Sud sont alimentées par la fonte des glaciers Mýrdalsjökull et Eyjafjallajökull, dont l’eau s’écoule sur des terres façonnées par des millénaires d’éruptions.

L’un des exemples les plus frappants de cette union est Svartifoss, « la cascade noire ». C’est une véritable œuvre d’art géologique. L’eau de fonte glaciaire tombe devant un mur spectaculaire d’orgues basaltiques hexagonales. Ces colonnes parfaites se sont formées par le refroidissement lent de la lave, créant une architecture naturelle si inspirante qu’elle a servi de modèle pour l’église Hallgrímskirkja à Reykjavik. Svartifoss est une expérience intellectuelle et esthétique, la compréhension visible de la rencontre entre le feu et la glace.

Svartifoss : l’union parfaite du feu et de la glace

Située dans le parc national de Skaftafell (qui fait partie du grand parc du Vatnajökull), Svartifoss n’est pas une cascade de grande taille (12 mètres), mais son cadre est unique au monde. L’eau blanche et pure du glacier tranche sur le basalte noir et géométrique, résultat d’une ancienne coulée de lave. C’est l’incarnation de la dualité islandaise. La randonnée pour y accéder (environ 45 minutes) fait partie de l’expérience, préparant le visiteur à la découverte de ce joyau architectural naturel.

D’autres lieux illustrent ce choc des éléments : les cascades qui se jettent sur les plages de sable noir, l’eau de fonte qui serpente à travers des champs de lave moussus, ou encore les cascades près des zones géothermiques. Chaque fois, c’est le même récit qui se joue : celui d’une île en perpétuelle création.

À retenir

  • Votre expérience des cascades dépend plus de votre préparation (pantalon de pluie) que de la météo.
  • Chaque cascade iconique propose une « signature émotionnelle » : choisissez entre l’immersion, la puissance, la contemplation ou l’histoire.
  • La plus grande récompense est souvent hors des sentiers battus, à la recherche de votre propre cascade secrète.

Les 3 parcs nationaux d’Islande : le guide pour comprendre et visiter ces trésors

Pour le chasseur d’expériences, les parcs nationaux islandais sont des territoires de jeu exceptionnels. Ils ne protègent pas seulement des sites, ils contextualisent les cascades en les inscrivant dans un écosystème et une histoire plus larges. Visiter une cascade dans un parc, c’est bénéficier de sentiers balisés, d’informations et d’une vision d’ensemble. Les trois parcs nationaux – Vatnajökull, Þingvellir, et Snæfellsjökull – offrent des expériences de cascades très différentes, agissant comme des écrins pour des joyaux uniques.

Le parc national du Vatnajökull, le plus grand, est le parc de la démesure. Il abrite Dettifoss (la plus puissante), Svartifoss (l’architecturale) et même la plus haute cascade d’Islande, la discrète Morsárfoss avec ses 227,3 mètres, découverte récemment suite au recul d’un glacier. Le parc national de Þingvellir, lui, est le cœur historique et géologique du pays. Il accueille Öxarárfoss, une cascade peut-être modeste mais située sur le lieu de l’ancien parlement viking et au point exact de séparation des plaques tectoniques nord-américaine et eurasienne. Enfin, le parc national du Snæfellsjökull est dominé par le volcan-glacier du même nom, et à sa porte se trouve la célèbre Kirkjufellsfoss, sans doute la cascade la plus photogénique du pays avec sa montagne conique en arrière-plan.

Choisir un parc, c’est choisir un thème pour votre collection de cascades.

  • Vatnajökull : Idéal pour l’expérience de la puissance et de la diversité géologique. Prévoyez plusieurs jours pour explorer ses différents territoires.
  • Þingvellir : Incontournable pour une expérience historique et tectonique. Se visite facilement en une demi-journée depuis Reykjavik.
  • Snæfellsjökull : Parfait pour une quête photogénique et mystique, inspirée par Jules Verne, sur une péninsule qui est un concentré d’Islande.

Maintenant que vous avez les clés pour déchiffrer le langage des cascades islandaises, il est temps de commencer à composer votre propre collection. Tracez votre itinéraire non pas comme une ligne entre des points, mais comme un collier où vous enfilez des perles d’expériences choisies. Votre voyage en sera infiniment plus riche et personnel.

Rédigé par Benoît Rocher, Benoît Rocher est un géographe et guide d'aventure avec 15 ans d'expérience sur le terrain, spécialisé dans les environnements volcaniques et glaciaires. Sa connaissance intime des paysages islandais en fait une référence pour comprendre les forces de la nature.